Voici le texte qu'il a mis en scène avec ses comédiens pour mériter le 1er prix sur la 12ème édition du concours radiophonique grand public "je sais chanter"

LE SAC

Il était une fois un monarque très puissant, grand guerrier devant Dieu et devant les Hommes, un roi très riche et très crains. Son palais était orné des cranes de ces anciens victimes de guerre. Ce roi vénéré par des grands seigneurs, aussi riche  et puisant qu’il soit, n’a pu avoir qu’un seul fils. Fils qu’il chérissait bien car c’était son seul héritier. Et les deux s’entendaient à merveille. Mais il y avait une ombre au tableau.

Vidaho, tu es mon seul héritier. Il faut que tu te marie. Tu as toutes les filles du royaume à ta disposition. Choisi toutes celles que tu veux.

Oui père. Mais je ne sens encore mon cœur battre pour aucune des filles que je vois.

Einh ? avec toutes les beautés de mon royaume ?...

Et Un jour, le prince héritier décide alors de faire tout le tour de l’empire. Il partir. Mais sur le chemin, il rencontra dans une immense forêt, une jeune fille, très belle et très attirante. Son cœur se mit alors à battre plus fort et plus vite. Il s’en approcha, et propose à la jeune fille de l’épouser.

Si je dois t’épouser, tu dois venir demander ma main à ma mère.

Sans contester, le prince la suivi on fond des bois. Et là-bas, une petite vieille femme titubante.

Je veux bien vous donner ma fille en mariage. A condition que vous payiez ma dote. Il faut que cette petite sacoche soit remplie d’or.

(très exalté) Je vous en donnerai même cent. Car elle me plait vraiment, votre fille.

(avec un sourire malicieux) non. un seul suffira.

Et le prince pris le sac retourne au palais. Dès que son père eu connaissance du projet de son fils, le roi ordonna au trésorier de remplir le sac. Et le trésorier disparaît avec le sac. Là-bas, de l’or, il met. Des diamants, il met. Des rubis, il met. Deux heures à remplir un petit sac et le sac ne fut point rempli. Le roi l’interpelle.

Mais que fait mon trésorier depuis plus de deux heures et ne peut pas remplir cette petite sacoche pour ramener la future princesse.

Sa majesté. Le sac n’est pas rempli.

Comment ça. Suis-je assez pauvre pour ne pas avoir de l’or à remplir cette vilaine petite sacoche ? qu’on m’apporte les caisses d’or et le sac. Maintenant remplissez.

Les dignitaires et tous les devins ont essayé. Mais rien. Or terminé, Sac toujours vide. Un silence lourd s’installa. Le sachet avait engloutit toute la fortune du royaume sans rien. Voilà que s’approchaient, la vielle sorcière et la princesse des bois. Un remue-ménage se fit, et le prince à la vue de la jeune fille voulu l’embrasser. Mais la vielle le coupa net.

Oh pas si vite, mon futur beau. Tout doux… où est mon sachet ? l’avez-vous remplis, vous qui m’en promettiez cent ?

Ne pouvant dire mot, il se mit à genoux et le roi sursaute de son siège comme indigné. La vieille dit :

Ô roi ! n’ayez crainte. Jetez une pincée de sable dans la sacoche. Maintenant renversé… et voilà tout ce que vous aviez mis dans le sachet. dites le sens de l’énigme et vous gagnez

Encore des essaies sur des essaies, mais personne n’avait trouvé. Et la vieille sorcière des bois leur dit :

Ce sachet, c’est l’œil de l’homme qui est la fenêtre de son cœur dévoré d’ambition. Le cœur de l’homme est insatiable. Donnez-lui toutes les richesses de la terre, ou tout le bonheur du monde, son désir restera toujours insatisfait. Il en a été ainsi, il en a été ainsi et en sera ainsi. Mais ce cœur au désir immense, se satisfait seulement d’une toute petite quantité de terre ; quand vient la mort.

A ces mots, la vieille et sa fille fit demi- tour et le prince s’exclame !

Et ma princesse ?...

Vous avez échoué à mes deux épreuves. vous n’êtes pas de taille pour épouser ma fille.

Les gardes et tous voulurent réagir. Mais hélas c’était déjà la fin de l’histoire.